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Le temps de  phénodescription (temps d’expression écrite, puis orale)

A la fin de chaque séance, nous nous laissons un temps, dans l’immédiateté de la « vivance » que nous venons de traverser en conscience. Nous savourons encore ces moments que nous venons ve vivre... nous les laissons exister dans l'ici & maintenant. Puis, pour les laisser exister dans la durrée, nous pouvons noter, Cela laisse une trace écrite (sans interprétation, et sans jugements), de ce que l’on a ressenti pendant la pratique; les sensations, les images, les impressions… (Possible avec un dessin pour les enfants).

Ces phénodescriptions sont personnelles. Nous pouvons choisir à l’oral de dire ce que nous souhaitons (l’écrit restant confidentiel). Elles nous permettent de remonter à la conscience les éléments qui ont émergés durant la séance. Ce sont comme des instantanés de notre monde intérieur... Nous sommes des êtres de langage, et ce langage, notamment à l'écrit est un moyen d'intégrer autrement, durablement, et de donner vie à nos ressentis, nos vivances.

Les relire, les regarder, nous permet de nous reconnecter aux moments que nous avons souhaité garder, et entretenir cette nouvelle perception de notre « être conscient » et de notre  environnement qui se révèle autrement à nous, et en nous-mêmes.

Ces évocations répétées vont entretenir  la vision sans jugement et bienveillante dans notre quotidien.

La phénodescription permet de mettre des mots sur les ressentis, donnant un temps et niveau d’intégration supplémentaire.

Du point de vue neurobiologique, le travail de mémoire à court terme est un moyen de fixer des sensations, évocations et corporalités vécues et de permettre au cerveau pré-frontal d’analyser, de faire le tri, et de lier toutes les informations.

En groupe, ces expressions viennent faire écho à son propre vécu et sont sources d’ouverture, de découverte, permettant d’enrichir son registre de vocabulaire et de reconnaître, laisser exister ce vécu.

Respiration & contemplation (extraits "Le meilleur de soi" de Guy Corneau) 

"... Quand le souffle s'étire et s'élance vers l'inconnu, c'est le moment de l'inspiration. J'inspire, j'accueille l'air dans mes alvéoles pulmonaires et l'univers s'imprime en moi. Je m'informe, je m'instruis, je m'inspire, je m'oriente et j'entre en expansion.

Quand le souffle revient à sa source, c'est l'expiration. J'exprime, j'expulse l'air hors de mes poumons. Je m'incarne, je m'exprime, je me mélange, je participe".

Au sujet de la contemplation:

"Si une résistance demeure en vous, remplacer le mot "contempler" par le mot "écouter". Se rendre disponible, s'abandonner, lâcher prise, permettre à une expérience de nous toucher réellement, accepter de ressentir en profondeur, tout cela se résume en un mot: écouter. Ecouter le vide, écouter le silence, écouter la difficulté qu'il y a en soi, écouter l'écueil, écouter la joie. Tout écouter, parce que celui qui écoute est libre".

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